samedi 22 octobre 2011

ANNE-CATHERINE CARON ROMAN LETTRISTE DE LA VILLA CERNIGLIARO

INTERVIEW D'ANNE-CATHERINE CARON PAR GUILLAUME ROBIN DANS LA REVUESCISSION

http://www.artribune.com/dettaglio/?type=event&id=4718

vendredi 7 octobre 2011

A PROPOS DE MICHELINE HACHETTE ET DE CINEMA




Cette œuvre désormais mythique, réalisée par Micheline Hachette en 1970 et présentée pour la première fois dans le cadre du 1er Festival International d’Art Infinitésimal et Supertemporel, est reproduite et commentée par Kaloust Andalian dans Le Cinéma entre deux « A propos… », publié dans « L’Art Contemporain et la Côte d’Azur, un territoire pour l’expérimentation » 1951 – 2011 (Ed. Les presses du réel, 2001).
Entre deux pôles marqués par « A propos de Nice » de Jean Vigo, en 1930, et quarante ans plus tard, le « A propos de Nice » de Micheline Hachette, de 1970, l’auteur propose un panorama de l’avant-garde cinématographique en relation avec la célèbre ville de la Côte d’Azur.

(…) Quarante ans plus tard, Micheline Hachette, artiste pleinement inscrite dans le mouvement lettriste tente une expérience de film infinitésimal et supertemporel, intitulé « A propos de Nice » (1970) lors du 1er Festival International d’Art Infinitésimal et Supertemporel. Le projet : Ben et Annie Vautier offrent des brins de mimosas aux passants, invitant «ceux-ci à s’en servir comme supports pour constituer mentalement un film sur le thème de Nice». Micheline Hachette propose une version « imaginaire » du film de Jean Vigo, en suggérant notamment « les réminiscences des plans où l’on voit les Niçois offrir des fleurs à des passants ou encore des chiens les ramassant comme des bribes infimes et dérisoires du Carnaval de Nice » (A.C.Caron, in L’Anti-cinéma lettriste, Ed. Zero Gravità). Le cinéma infinitésimal inventé par Isidore Isou dépasse le monde de la représentation concrète pour un système de notation fondé sur des signes imaginaires. Le spectateur conceptualise lui-même mentalement «le film» à partir d’un thème, d’un objet, d’une phrase… " (Kaloust Andalian, pp. 248-261).